Publié dans Politique

Incendie des locaux de l’ONE - Une expertise lancée !

Publié le dimanche, 04 juillet 2021


Près d’un an après le déclenchement de l’incendie des locaux de l’Office national de l’environnement (ONE) sis à Antaninarenina, l’enquête suit encore son cours. La Brigade criminelle n’a pas pu définir l’origine exacte de l’incendie. Elle a donc fait appel à des experts d’incendie. L’expertise a ainsi été lancée jeudi dernier. «La Gendarmerie a déjà finalisé son enquête, sans pouvoir définir ce qui a causé la réduction en cendres de ces bureaux. Nous faisons alors des recoupements pour aboutir à une conclusion définitive. Nous sommes équipés pour ce faire. Deux hypothèses sont actuellement à analyser notamment l’incendie volontaire et celui causé par un court-circuit. Suivant les procédures, la première partie de l’expertise partira sur les faits observables. Ensuite, nous analyserons chacun d’eux pour au final arriver à la conclusion : l’origine exacte de l’incendie. Il est difficile alors de dire dès le départ vers quelle conclusion nous penchons le plus. Toutefois, nous devrions sortir un rapport d’ici deux semaines tout au plus» explique un expert, lors de la descente sur terrain.
Chaque point dans les quatre recoins de la maison sera pris en compte par les experts, parce que, d’après les explications, chaque détail a son importance. Il est ainsi important d’avoir les capacités nécessaires pour ne pas se tromper dans les conclusions. «Il faut savoir que nous ne pouvons pas confirmer une hypothèse sans avoir de preuves scientifiques tangibles, sachant que ce dossier est particulièrement délicat. De plus, les preuves apportées par une expertise sont mieux considérées par le Tribunal et recevables dans ce genre de cas», rajoute l’expert. «Le ministère de l’Environnement et du Développement durable ainsi que la Primature ont déjà déposé une plainte contre X. Nous voulons avoir le fin mot de toute cette histoire» renchérit Vahianala Raharinirina Boamiavotse, ministre de l’Environnement et du Développement durable. Les conclusions de cette enquête sont alors plus qu’attendues.
Rova Randria

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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